C’est en Toscane, en 1991, que sont nés les premiers pas de Siloré en peinture.
Sa démarche artistique l’a amenée à travailler l’aquarelle, l’huile, l’acrylique, la gouache et l’encre de Chine, dans les ateliers de peintres reconnus ou encore à l’école des Beaux-Arts de Paris avec, tout d’abord, une approche essentiellement figurative des sujets.
Au cœur de ses recherches thématiques : la lumière et les arbres…
Elle s’est aussi perfectionnée dans l’enseignement, en suivant des formations pédagogiques, et a enseigné la peinture, dans le cadre de l’atelier «Open Space» à Paris.
Évolutions en quelques traits :
1991
Débuts en peinture au cours d’un stage d’initiation à l’aquarelle. Première inspiration : la lumière et les arbres.
1992
Rencontre avec les peintres Délia Nimo et Masha S. qui l’accompagnent dans la découverte de l’huile, la richesse de sa matière et de ses couleurs, de la gouache, lui apprennent le regard du peintre… Pierrick Le Saulx lui révèle les secrets de l’aquarelle….
1994
École des Beaux-Arts de Paris.
1997
Découverte de traits spontanés dans sa peinture qui l’inspirent et l’entrainent dans une nouvelle ligne de travail:
les visages apparaissent sur ses toiles, sans que Siloré n’ait eu l’intention de les dessiner, l’incitant à valoriser le geste spontané.
1998
Les personnages, sur ses toiles, commencent à rencontrer d’autres dimensions. Les espaces translucides, qui se confondent avec les limites du corps, évoquent les frontières entre le visible et l’invisible.
1999
Étude des ethnies et de différentes cultures à travers le portrait.
2000
Développement thématique de vibrations et représentations du mouvement : souffle, courbes, spirales, en contraste avec le côté statique des natures mortes de quelques-unes de ses aquarelles.
2003
Travaux dans des directions diamétralement opposées, sur l’immensité du Cosmos, dans la représentation picturale de galaxies, et le microcosme, avec l’inspiration des herbes, buissons et feuillages des arbres.
2004
Siloré revient, une nouvelle fois, à sa source d’inspiration qui, en 1997, l’avait orientée vers la forme humaine des arbres. Dans cette phase, elle retourne à la stabilité de la nature, sans la présence de l’être humain. Simultanément, sa peinture évoque les liens avec l’éthérique, à travers les reflets des arbres dans l’eau.
2005
Sous l’impulsion du peintre Olivier Whal, début d’un travail plus abstrait en connexion avec le regard intérieur. Poursuite de la recherche sur la lumière et la couleur.
2005 – 2007
Phase de représentation de l’être humain dans ses activités diverses, ainsi que peinture des jardins, insectes, animaux,et toujours la présence des arbres – une constante dans l’œuvre de Siloré.
2007
Dans cette phase, les œuvres de Siloré participent à une exposition à Londres, sur des thèmes écologiques et dans le cadre d’une interaction des arts : musique, littérature, peinture.
2008 – 2009
Sous l’impulsion de la peintre Olga Yaker, phase plus abstraite avec études des tendances de l’art moderne. Une pointe de surréalisme est présente dans son œuvre.
2010 – 2013
À travers le geste spontané dans sa peinture, Siloré se lance à la recherche d’images cachées dans son œuvre, qui surgissent de ses toiles, sans que l’artiste y ait mis une intention initiale.
Ces dernières années, son chemin s’affirme dans l’expression libre de sa créativité, à travers le plaisir du geste spontané, de la transparence ou de l’épaisseur de la matière, inspirations du moment…
Et en parallèle elle a repris son travail sur les arbres…
2019
Siloré introduit une nouvelle approche dans sa technique, le hasard de l’empreinte